Mise à jour sur les négociations Telus n° 22

Mise à jour sur les négociations Telus n° 22 - le 21 octobre 2022

Votre Comité de négociation dépose une demande au Service fédéral de conciliation

Plusieurs d’entre vous ont reçu un courriel de Telus hier qui avait comme sujet « Établir de saines limites ». Cette communication mettait de l’avant plan l’importance de revoir et de fixer ses limites personnelles pour un meilleur équilibre. Pourtant, au même moment, Telus tente de négocier directement avec vous, causant inévitablement un stress inutile.

Dans ce même courriel, Telus mentionne que respecter ses limites émotionnelles, aide à bâtir des relations saines et équilibrées et prévient l’accumulation d’émotions négatives qui pourraient vous amener à l’épuisement. Pourtant, au même moment, Telus vous demande de travailler dix (10) jours d'affilée pendant la période du Vendredi fou. Où est l’équilibre là-dedans ?

Un autre de leurs conseils est de tracer des lignes de séparation claires entre le travail et la vie personnelle, par exemple, en éteignant son ordinateur et en ne répondant ni aux appels ni aux courriels après votre journée de travail. Pourtant, au même moment, Telus multiplie les réductions des périodes pendant lesquelles vous pouvez prendre congé. Comment obtenir un équilibre entre le travail et la vie personnelle dans ces conditions ?

Finalement, on vous mentionne aussi de demander de l'aide lorsque nécessaire et de déléguer certaines tâches aux autres. Au même moment, votre temps de travail standardisé (SWT) et votre temps après appel (ACW) sont surveillés et il y a toujours plus de travail pour moins d’employés.  

Ce courriel montre la déconnexion complète entre Telus et la réalité et c'est pourquoi vous ne pouvez faire confiance qu'à votre syndicat.  Une fois de plus, Telus dit une chose, mais en fait une autre.

Votre Comité de négociation a examiné la dernière proposition qui vous a été envoyée par Telus et, sans grandes surprises, y a découvert de nombreuses fausses déclarations.

Vous avez fait entendre vos voix haut et fort et vous en avez plus qu’assez. Telus doit faire mieux ! Toutefois, bien que votre Comité ait exprimé son intention de poursuivre les discussions avec l'équipe de négociation de Telus, cette dernière refuse de discuter des propositions syndicales, mentionnant ne pas avoir le mandat de le faire.

À ce jour, Telus ne répond plus à nos requêtes de poursuivre les négociations. Ainsi, nous n’avons d’autre choix que de passer à l'étape suivante dans le processus. Nous déposons donc une demande au Service fédéral de conciliation. Il s'agit là d'un recours habituel lorsque des négociations deviennent difficiles. Le ministre fédéral du Travail pourra ainsi nommer une personne ou mettre en place une commission qui sera chargée de travailler avec les deux parties pour trouver un accord sur les questions en suspens. Cette étape a une durée limitée de 60 jours.

Pour connaître où nous en sommes dans le processus de négociation, cliquez sur l’image.

En réponse aux dernières mises à jour, vous avez été plusieurs à nous écrire en soutien à votre Comité de négociation et pour crier le rejet de la dernière offre. Voici quelques-uns de vos commentaires :

« Il semblerait que la compagnie préfère saigner son personnel plutôt que d'investir en lui. »

« Trop, c'est trop. TELUS devra plier cette fois. JE SOUTIENS MON COMITÉ DE NÉGOCIATION ! Levons-nous ! »

« Je voudrais remercier le syndicat de continuer à négocier malgré la frustration que vous devez ressentir. »

« Lorsqu'une compagnie prospère grâce aux efforts incessants des agents de première ligne, qui sont le cœur et l'âme de l'entreprise, elle doit rémunérer ses troupes adéquatement. Nous voulons simplement un accord équitable. »

« L'offre est insultante, je ne me suis jamais senti aussi peu apprécié qu'en travaillant pour cette compagnie. »

« Nous avons trop perdu dans la dernière ronde de négociations, s'ils réussissent à avoir encore plus cette fois, que prendront-ils ensuite ?  Travailler pour quelques sous et ne jamais pouvoir être avec nos familles et nos proches, je n'aime pas cette idée. »

« 15%, ou 5% à chaque année pendant 3 ans, c’est très raisonnable compte tenu de l'inflation et des très faibles augmentations salariales que nous avons eues dans les 6 dernières années... Je crois et j’espère que tout le monde restera uni et fort. Gardez à l'esprit que c'est pour le long terme. Ce que vous laissez sur la table aujourd'hui, vous ne le récupérerez jamais plus. »

« Je n'accepterai jamais des avantages sociaux moins bons. Je me fous des soi-disant avantages de la prime unique qu'ils font miroiter. »

« Peut-être que nous devons nous lever et leur dire que nous n'acceptons pas la négociation directe. Nous n'accepterons que lorsqu'il n'y aura plus de concessions de leur côté qu’il y aura un accord avec le syndicat. »

« Il est temps de déclencher la grève pour que Darren sache qu'il n'est rien sans nous. »

« Je viens de lire la liste complète de l'offre. On dirait qu'il essaie de nous pousser à nous retourner les uns contre les autres en disant que l’offre n'aura pas d'impact sur les membres de l'équipe déjà en place, même si c'est le cas. »

« Il ne peut tout simplement pas accepter le fait que nous ne sommes pas tombés dans le panneau de son offre d’avant l’Action de grâce. »

« Je ne sais même pas pourquoi il essaie de nous contacter directement. Traites avec notre comité de négociation ! »