Telus devrait traiter la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation comme un jour férié à part entière, plutôt que de proposer des demi-mesures
Le 2 septembre 2021 - Le gouvernement fédéral a récemment décrété le 30 septembre, Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, comme un jour férié, afin de progresser vers la réconciliation avec les Peuples premiers du Canada. Cette journée se veut un jour de congé pendant lequel, ensemble, en tant que pays, nous tirons les leçons et faisons le deuil. La définition d’un jour férié est simple pour toutes les travailleuses et tous les travailleurs, qu’ils soient syndiqués ou non : soit vous ne le travaillez pas et vous êtes payé, soit vous le travaillez et recevez une prime de jour férié supplémentaire d’au moins 1 fois et demi votre salaire. Cette prime est pour l’employeur un moyen d’incitation à faire travailler le personnel minimum, car le but d’un jour férié est que le travail soit réduit au minimum pour commémorer l’occasion importante. Cependant, Telus vient d’annoncer que la compagnie ne considère pas la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation comme un jour férié à part entière pour les membres de l’annexe A (C.-B. et Alberta, à l’exclusion des Centre d’appels compétitif) mais appliquera à la place la politique suivante :
- Certains membres auront droit à un congé rémunéré, à la discrétion des gestionnaires (naturellement, il n’est pas certain que cela s’applique à la majorité des membres)
- Certains membres seront invités à travailler le jour férié ; plutôt que de recevoir une prime de jour férié, ils recevront un salaire normal et un jour de congé à un autre moment de l’année, comme convenu avec la direction.
- Si vous n’aviez pas de quart de travail prévu ce jour-là, vous ne bénéficiez ni de rémunération de jour férié, ni d’aucun autre jour de congé, comme ça aurait été le cas si vous aviez un jour de congé prévu pendant un jour férié. Dans ce scénario, vous n’avez droit à rien.
