Le 27 novembre 2019 - Comme nous en avions précédemment informé les membres, le syndicat a déposé des griefs en 2013 et 2014, affirmant que les représentants Concierge avaient été sous-payés par Telus en raison d’une mauvaise classification de leur salaire pour leur poste. En décembre 2018, le syndicat a obtenu gain de cause lors d’un arbitrage, et l’arbitre a ordonné à Telus d’indemniser les anciens agents Concierge au taux de rémunération approprié.
Cependant, un obstacle majeur s’est opposé au versement des sommes dues aux agents affectés lorsque Telus a décidé qu’il était dans son bon droit de réviser rétroactivement les sommes versées aux anciens agents Concierge dans le cadre du programme d’encouragement des ventes (SIP). Telus prétend à présent pouvoir payer le SIP à un niveau inférieur à celui qui était originellement prévu, prétextant que si la compagnie avait initialement payé aux agents concernés ce taux de rémunération plus élevé attribué par l’arbitre aux agents, leur SIP aurait été calculé différemment et à un taux beaucoup plus bas.
La position de la compagnie est qu’elle peut désormais faire une retenue sur le SIP réellement payé aux agents concernés et calculer celui-ci à un taux inférieur, réduisant ainsi les arriérés de paiement dus à ces agents tels que définis par la sentence.
Le syndicat estime que cela est injuste et qu’aucune réduction du SIP par l’employeur ne peut être justifiée. Nous voulons nous assurer que les membres reçoivent chaque centime qui leur est dû suite au sous-paiement de leur travail par Telus, incluant une rectification salariale intégrale, ce qui aura pour conséquence d’augmenter les cotisations de retraite, les heures supplémentaires et les actions, le cas échéant. Malheureusement, pour défendre notre position, nous devons renvoyer la question de l’indemnisation à l’arbitre afin qu’il puisse décider si la sentence exige le paiement ou si elle permet à Telus de récupérer une partie du SIP touché par les anciens agents Concierge.
Nous avons travaillé d’arrache-pied en coulisses pour tenter de faire verser aux membres le remboursement final qui selon nous a été déclaré dû par la sentence. Il est malheureux que l’employeur continue de faire traîner les choses en longueur. Nous n’avons pas d’autre choix que de nous en remettre de nouveau à l’arbitre afin obtenir une décision sur la question de cette retenue sur le SIP.
Solidairement,
La Section locale 1944 du Syndicat des Métallos