Le Syndicat dépose un grief suite à la décision de Shaw d’effectuer des mises à pied

Le 1er mai 2020 - Votre syndicat dépose un grief suite aux récentes mises à pied effectuées par Shaw, car la manière dont ceux-ci ont été menés par la compagnie déroge de la convention collective sur plusieurs points.

Le Syndicat considère que les droits de rappel des membres ne sont pas limités à une année, comme l’a indiqué Shaw par courriel. La convention collective ne contient aucune mention restreignant la durée des droits de rappel une fois que les membres sont mis à pied. Ceux-ci peuvent conserver ces droits aussi longtemps qu’ils le désirent.

Le syndicat considère que la compagnie dénature intentionnellement la nature des mises à pied lorsqu’elle cite un « surplus de personnel » comme motif, selon les termes de l’article 10 de la convention collective. La méthode appropriée consisterait à utiliser les termes standards de mise à pied prévus sous l’article 6. La compagnie a choisi cette stratégie parce qu’elle espère que les termes de l’article 10 sur l’Automatisation lui permettra de conserver ses sous-traitants tout en faisant la mise à pied de membres de l’Unité 60 et en les privant de leur droit de rappel.

Ces actions font l’objet d’un dépôt de grief. Nous savons que le processus de règlement des griefs est lent, mais c’est l’outil juridique dont dispose le syndicat pour obliger la compagnie à respecter les termes de la convention collective tels qu’ils sont rédigés, et non tel que la compagnie le souhaite.

Solidairement, 

La Section locale 1944 du Syndicat des Métallos

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