La paie cauchemardesque chez Telus

Chers membres,
 
Nos membres sont actuellement confrontés à une défaillance incompréhensible du nouveau système de paie de Telus, qui a de graves conséquences pour nous tous à travers le pays. Il s'agit d'un cauchemar qui dure depuis huit semaines et qui fait écho à la fameuse débâcle de "Phoenix 2.0".
 
Les répercussions sont énormes - certains de nos membres sont sous-payés de milliers de dollars, doivent faire face à des heures supplémentaires non compensées et à des erreurs dans les déductions. Pour ajouter au chaos, Telus cherche à rectifier la situation en effectuant des déductions sur les chèques de paie juste avant Noël.
 
Il ne s'agit pas seulement de mécontentement, mais de graves épreuves. Beaucoup d'entre vous vérifient maintenant vos propres chèques de paie à la recherche d'erreurs causées par un système qui semble ignorer l'ampleur réelle du problème. Telus ne semble pas s'en rendre compte et cette crise menace le fondement même de notre relation travailleur-employeur - une rémunération équitable pour le travail que nous effectuons.
 
Telus a sciemment violé les termes de notre convention collective concernant notre rémunération. Malgré notre patience et le temps que nous avons accordé à Telus pour régler le problème ou revenir à l'ancien système, l'entreprise persiste à abuser de ses droits de gestion. Les récentes coupures et la délocalisation de milliers d'emplois canadiens sont le signe d'un problème plus vaste dont Telus semble incapable de se remettre.
 
Nous condamnons le mépris flagrant de Telus pour notre bien-être et notre stabilité financière. Nous, les employés qui travaillent dur et qui forment l'épine dorsale de cette entreprise, méritons mieux. La Section locale 1944 du Syndicat des Métallos est résolue à exiger des mesures immédiates, des comptes à rendre et la fin de ce cauchemar salarial.
 
Nous ne resterons pas les bras croisés. Il est temps de s'unir, d'exiger la justice et de veiller à ce que Telus assume ses responsabilités.
 
Solidairement,
 
La Section locale 1944 du Syndicat des Métallos