Le 25 septembre 2020 - Le comité des Femmes d’acier a travaillé sur une série de quatre publications spéciales de sensibilisation à certains problèmes courants de santé mentale, en mettant l’accent sur l’épuisement professionnel. Nous publions une publication chaque mois. Les quatre publications sont reliées entre elles et consultables dès maintenant si vous souhaitez les lire en avance pour plus d’information. 

Nous vous conseillons de lire la 3e publication si ce n’est pas déjà fait. Vous y apprendrez comment les employeurs devraient identifier et agir sur les facteurs avérés contribuant à l’épuisement professionnel. Il est de plus en plus reconnu par les professionnels que les employeurs doivent remédier aux facteurs de stress en milieu de travail au lieu de remettre la responsabilité de l’épuisement professionnel sur l’employé. 

Il n’est plus possible de cautionner collectivement que les entreprises génèrent des bénéfices de mois en mois, d’année en année, tout en continuant d’ignorer les facteurs connus de l’épuisement professionnel.

La mise sous pression de la main-d’œuvre qui doit s’adapter à de nouvelles mesures en constante évolution et augmentation, la réduction au minimum des jours maladie, et l’absence de temps non productif font des ravages chez nos membres. Ajoutez-y les conséquences financières et mentales de la pandémie, et vous obtenez la recette parfaite d’un désastre. 

Les travailleuses et travailleurs ne devraient pas être considérés comme une ressource inépuisable de capital humain. Lorsque les conditions de travail sont ignorées, les travailleurs deviennent remplaçables. Les employeurs respectueux des travailleurs, de leurs familles et communautés doivent s’engager à trouver un équilibre entre les résultats souhaités et la santé des travailleurs qui produisent ces résultats. Tout comme les entreprises s’efforcent de fidéliser leurs clients, les travailleurs feront preuve de loyauté envers les employeurs qui ne ferment pas les yeux sur des conditions de travail qui sont à l’origine de maladies. 

Jusqu’à présent, notre enquête sur l’épuisement professionnel montre une tendance alarmante : plus de la moitié des membres dont nous avons reçu les réponses courent un risque extrême d’épuisement professionnel. Les membres à risque doivent demander une aide professionnelle.

Veuillez partager le lien du sondage avec vos collègues et demandez-leur d’y participer.

Veuillez cliquer ci-dessous pour lire sur l’appareil de votre choix : 

Publication spéciale du comité des Femmes d’acier #3
Prendre soin de sa santé mentale. L’épuisement professionnel : de la
responsabilité individuelle à la responsabilité de l’employeur
Ordinateur | Mobile  

Ces publications ont été créées dans un esprit d’éducation et d’autonomisation.

Solidairement,

Comité des Femmes d’acier de la Section locale 1944 du Syndicat des Métallos

Donna Hokiro, Denise Chisholm, Terika Peters, Alina Gherghinoiu, Gigi Wojdyga, Rachel Worley, Sabrina Daniells, et Natasha Aodan