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Les Métallos exhortent les gouvernements ontarien et canadien à intervenir à l’Université Laurentienne SUDBURY ‒ Le Syndicat des Métallos appuie les appels aux gouvernements canadien et ontarien visant à mettre fin à la procédure d’insolvabilité de l’Université Laurentienne et à fournir le financement stable et à long terme nécessaire pour en assurer la viabilité. «Les étudiants et les employés de l’université, et leurs familles, ne devraient pas avoir à faire les frais d’un scandale occasionné par des années de problèmes administratifs et une érosion délibérée du financement public», a déclaré Marty Warren, directeur de l’Ontario du Syndicat des Métallos, qui représente des milliers d’employés dans le secteur universitaire de la province. Étant donné le mandat triculturel de l’Université Laurentienne qui consiste à soutenir les communautés francophone, anglophone et autochtone, et qui fait partie intégrante de son rôle unique dans le tissu économique, social et culturel du nord-est de l’Ontario depuis plus de 60 ans, les gouvernements fédéral et provincial partagent la responsabilité d’assurer l’avenir de l’université, selon Marty Warren. «Nous convenons avec les étudiants et les employés de l’université que les gouvernements fédéral et provincial ont la responsabilité d’intervenir et d'arrêter la procédure d’insolvabilité, de fournir une infusion de fonds à court terme et de s’engager à assurer un financement durable à long terme.» En plus d’une érosion du financement public, l’Association des professeures et professeurs de l’Université Laurentienne attribue la crise financière à des années de décisions arbitraires, unilatérales et secrètes de l’administration et de la gouvernance de l’université, combinées à un manque de transparence, de responsabilité et de consultation de longue date, a souligné le directeur des Métallos. Le gouvernement de l’Ontario, qui compte quatre représentants au Conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne censés assurer une bonne gouvernance et une bonne surveillance, a joué un rôle direct dans le scandale, a soutenu Marty Warren. «Il est stupéfiant que le gouvernement ontarien prétende avoir été surpris de l’ampleur de la crise financière à l’Université Laurentienne, alors que ses représentants siègent au conseil depuis le début. Pourquoi a-t-on laissé la situation en arriver là?» Les Métallos soutiennent la campagne des étudiants, des professeurs et d'autres employés de l’Université Laurentienne réclamant l’intervention immédiate du premier ministre Justin Trudeau, de la ministre fédérale du Développement économique et des Langues officielles Mélanie Joly, du premier ministre de l’Ontario Doug Ford et du ministre provincial des Collèges et Universités Ross Romano. «Nos universités ne sont pas des entreprises privées à but lucratif, mais des établissements publics qui fonctionnent sous la surveillance et conformément aux mandats de nos gouvernements, dont la responsabilité est de protéger l’éducation des étudiants et les postes des employés», a rappelé Marty Warren. Cliquez ici pour consulter une lettre des sections locales des Métallos qui représentent 12 000 employés d’universités ontariennes à l’appui de la campagne des étudiants, du corps enseignant et du personnel de l’Université Laurentienne. — Feb 9
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Une entente historique pour les aumôniers des prisons fédérales TORONTO – Les aumônières et aumôniers des prisons fédérales canadiennes ont négocié une entente de principe en vue de leur première convention collective, laquelle vise à améliorer leurs conditions de travail et le soutien spirituel de milliers de détenus. «Cette entente est conclue à un moment critique pour les aumôniers des prisons fédérales et les détenus à qui ils procurent du soutien spirituel», a indiqué Ken Neumann, directeur national du Syndicat des Métallos, qui représente environ 180 aumôniers du système carcéral fédéral. «La pandémie a exacerbé les conditions de travail précaires des aumôniers et compromis les droits constitutionnels des détenus de pratiquer leur religion, entraînant des souffrances et tensions injustifiées dans les prisons fédérales. L’entente reconnaît l’importante contribution des aumôniers dans des conditions de travail difficiles», a ajouté Ken Neumann. L’entente de principe prévoit des augmentations salariales importantes, des prestations de retraite et de soins de santé aux employés à plein temps, les protections liées aux heures de travail et les dispositions anti-harcèlement et anti-discrimination, entre autres améliorations. Les aumôniers seront invités à se prononcer sous peu sur le contenu de l’entente, par le biais d'un vote par correspondance. L’entente met fin à une année complète de négociations en vue d’une première convention collective. Les aumôniers des prisons fédérales, de diverses pratiques religieuses et spirituelles, se sont joints aux Métallos en 2018, avec l’objectif d’améliorer les conditions de travail et de redynamiser l’aumônerie au sein du système carcéral. En raison de l’externalisation de la gestion des services d'aumônerie vers le secteur privé, les aumôniers sont à l’emploi de Bridges of Canada, une filiale de la société américaine Bridges International. Au mois de mars dernier, la pandémie a donné lieu à la mise à pied de tous les aumôniers fédéraux, forçant nombre d’entre eux à se tourner vers les programmes d’aide gouvernementale. «Malheureusement, le système a sous-évalué le rôle essentiel des aumôniers dans le processus de réadaptation pour les détenus. Nous croyons que cette entente constitue un premier pas positif dans le redressement du système, et nous envisageons de collaborer avec l’employeur à améliorer la qualité du soutien spirituel offert dans les prisons fédérales», a soutenu Ken Neumann. — Feb 5
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Bienvenue aux nouveaux métallos à l’usine Weston de Gatineau GATINEAU – Le Syndicat des Métallos accueille dans ses rangs les 125 travailleurs et travailleuses de l’usine Weston de Gatineau, auparavant affiliés à la CSD. Ce faisant, une toute nouvelle section locale qui pourra accueillir des métallos de tout l’Outaouais est mise en place afin d’offrir un service de qualité aux travailleurs de la région. «Nous sommes très fiers de joindre les rangs des Métallos. On a le sentiment d’arriver dans un syndicat des ligues majeures. C’est particulièrement vrai avec les derniers mois qu’on a vécus, quand on regarde la façon dont les Métallos se sont adaptés à la situation pour continuer de défendre les membres, d’offrir de la formation. On est très heureux de pouvoir nous aussi s’appuyer sur une telle organisation», fait valoir un des leaders de la campagne de syndicalisation métallo, Sylvain Laplante, qui a présidé le syndicat local pendant plusieurs années. L’unité syndicale de Weston devient la première de la toute nouvelle section locale composée 9584 qui représentera les métallos de l’Outaouais. «J’invite tous les travailleurs de la région à se joindre à cette nouvelle section locale pour qu’on améliore ensemble les conditions de travail dans la région», fait valoir Sylvain Laplante. Cette nouvelle section locale composée pourra accueillir des syndiqués de l’Outaouais provenant de différents milieux de travail. «Ce syndicat régional proche des gens, collé sur les réalités de la région, favorisera l’entraide entre les travailleurs et travailleuses, tout en bénéficiant des services de pointe d’une grande organisation au Québec, mais aussi à l’échelle de l’Amérique du Nord. Que ce soit en matière de négociation, de santé et de sécurité, de défense des membres, les Métallos sont solides et appuient toujours leurs membres», fait valoir le représentant syndical Martin L’Abbée. Le Syndicat des Métallos, affilié à la FTQ, est le plus important syndicat du secteur privé au Québec. Il regroupe plus de 60 000 travailleurs et travailleuses de tous les secteurs économiques. — Feb 5
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Une bonne première convention chez Nortek MONTRÉAL – Nouvellement syndiqués depuis juin 2019, les 250 travailleurs et travailleuses de l’usine Nortek, qui fabrique des unités de ventilation pour divers bâtiments, ont enfin obtenu leur premier contrat de travail, à la suite d’un arbitrage. Le contrat permet un important rattrapage salarial et des conditions de travail plus équitables grâce à la création d’une échelle salariale. Pour les deux tiers des travailleurs, cela se traduira par des augmentations salariales de 15 % d’ici les deux prochaines années (en incluant les augmentations déjà octroyées depuis juin 2019). Ces hausses s’élèveront même à plus de 50 % pour une vingtaine de salariés. «Nous sommes très heureux que notre syndicat soit enfin reconnu et que ce soit inscrit dans notre convention collective. Ce contrat permet plus d’équité entre les travailleurs et met fin à l’arbitraire de l’employeur au moment de déterminer les salaires», explique le président de la toute nouvelle section locale 9582, Jean-Paul Lavoie. Les salariés embauchés par l’intermédiaire d’agences de placement devront être embauchés parmi les employés réguliers de l’usine après une période de six mois, qui servira à titre de probation. Le contrat prévoit également une reconnaissance d’un comité syndical et l’élection de membres syndicaux au sein du comité de santé et sécurité. «C’est une bonne première convention qui diminue considérablement les iniquités entre les travailleurs et met en place une structure salariale qui devrait permettre d’y mettre fin complètement dans les prochaines années. Tout est en place pour une vie syndicale saine où les travailleurs et travailleuses ont les outils pour se faire respecter», estime le représentant syndical Michel Courcy. Précisons que ce contrat de travail a été obtenu à la suite d’un arbitrage de première convention. Les syndiqués ont en effet demandé en mai 2020 l’intervention d’un arbitre, comme le prévoit le Code du travail pour une première convention, étant donné l’incapacité d’en arriver à une entente. Le Syndicat des Métallos, affilié à la FTQ, est le plus important syndicat du secteur privé au Québec. Il regroupe plus de 60 000 travailleurs et travailleuses de tous les secteurs économiques. — Feb 4
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Le Canada doit «Acheter propre» pour réduire les émissions et stimuler l'économie TORONTO – Selon un nouveau rapport de Blue Green Canada, Acheter propre: Créer des emplois et réduire la pollution par une utilisation judicieuse des fonds publics en construction, les gouvernements canadiens doivent orienter leurs dépenses d'infrastructure vers des options à faibles émissions en carbone pour soutenir les industries et les travailleurs au pays. Lorsque les gouvernements utilisent leurs budgets d'infrastructures publiques pour donner la priorité à des matériaux de construction durables et sobres en carbones, ils contribuent au mouvement connu sous le nom «Acheter propre» — un élément vital pour notre reprise économique. «Nos gouvernements doivent soutenir la création et la pérennisation d'emplois de qualité en renforçant les capacités industrielles et manufacturières du Canada de façon à promouvoir la transition vers une économique à faibles émissions de carbone», déclare Ken Neumann, directeur national pour le Canada du Syndicat des Métallos. «Le mouvement Acheter propre s'inscrit parfaitement dans le contexte national car il bénéficie de la longueur d'avance dont jouit le Canada dans ce domaine. Qu'il s'agisse de l'acier, de l'aluminium, du ciment ou du bois, les matériaux de construction en provenance du Canada sont généralement plus sobres en carbone que les matériaux importés.» Le Canada est déjà un chef de file de la fabrication à faibles émissions en carbone. Les systèmes d'énergie et d'électricité du Canada font partie des plus propres au monde, avec 82 % de notre électricité générant zéro émission. Cette énergie proper, ainsi qu’un secteur manufacturier très productif et le fait que le transport terrestre de matériaux est moins polluant que le transport maritime transocéanique, l'avantage canadien constitue également une grande opportunité pour le pays. «La transformation des États-Unis vers une économie plus propre représente une opportunité historique pour le Canada», affirme Merran Smith, directrice exécutive de Clean Energy Canada. «Nous disposons d'importantes réserves en eau propre, d'une main-d'œuvre qualifiée, et toutes les ressources naturelles – métaux, acier, produits du bois, aluminium – dont nous avons besoin pour construire l'économie propre envisagée par les États-Unis. Si le Canada veut que ses entreprises innovatrices réussissent au sud, nous devons acheter ce qu'elles produisent ici, chez nous. Avec une frontière commune et les nombreux avantages qu'offrent le Canada, toutes les conditions sont réunies pour réussir.» Le rapport de Blue Green Canada recommande aux gouvernements de prendre les trois mesures suivantes:
- Continuer d’utiliser et d’élargir les achats publics afin de soutenir les politiques Acheter proper, de sorte que les budgets affectés à l’infrastructure publique priorisent les matériaux, les carburants et les processus à faible teneur en carbone.
- Élaborer une stratégie de décarbonation industrielle, y compris la fabrication de matériaux de construction, afin de contribuer à déterminer l’avantage carbone des industries et fabricants canadiens, à faire la démonstration de technologies à fort potentiel, à les commercialiser et à les promouvoir en vue de réduire davantage l’empreinte carbone des fabricants canadiens et de faire des produits canadiens ceux qui consomment le moins de carbone au monde.
- Établir un «Fonds défi» axé sur une infrastructure propre dans le but d’encourager l’utilisation de matériaux sobres en carbone dans la construction des projets d’infrastructures publiques.
Communiqués des Métallos
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