Le 6 décembre 2018 - Le 6 décembre 1989, 14 femmes de l’École Polytechnique de Montréal ont été assassinées pour le simple fait d’être nées femmes.

En cette Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes, prenons le temps de reconnaître que, vingt-neuf ans après le massacre, les femmes sont toujours prises pour cible et continuent de subir des violences en raison de leur genre. Ce qui s’est passé en 1989 est loin d’appartenir au passé : en moyenne, tous les six jours au Canada une femme est tuée par son partenaire. 

« Dans le mouvement ouvrier, nous avons l’habitude de dire : “Pleurez, puis mobilisez-vous”, a déclaré Marty Warren, Directeur du District 6 du Syndicat des Métallos. Ces paroles sont très pertinentes alors que nous commémorons le 6 décembre. Nous devons exprimer notre douleur et notre tristesse face à ces morts insensées. Ensuite, nous devons agir afin d’empêcher le bilan des décès d’augmenter. »

Des actes simples et quotidiens peuvent sauver des vies

En cette journée de commémoration, la Section locale 1944 des Métallos invite nos membres à se demander comment la violence affecte les femmes dans notre pays. Pour certains, cela peut paraître un problème qui ne les concerne pas et pourtant, il nous concerne tous, car une violence commise contre une femme est une violence commise contre une famille, une communauté et un milieu de travail. Nous pouvons tous prendre des mesures concrètes pour éliminer la violence basée sur le genre. 

« Vous entendez une blague qui dénigre les femmes? Refusez d’en rire et dites : “Ce n’est pas drôle”. Vous voyez un message sur Facebook qui méprise les femmes? Refusez de le partager ou de l’aimer, et répondez : “Je n’en conviens pas”. De petites actions peuvent avoir une énorme influence. En grand nombre, ces petites actions peuvent changer notre culture, et sauver des vies », a déclaré Ken Neumann, Directeur national des Métallos pour le Canada.

Solidairement,

La Section locale 1944 du Syndicat des Métallos